Angle d'équilibre
Françoise Franc, une fidèle lectrice membre du club de lecture me donne cette analyse du roman "Angle d'équilibre" de Wallace Stegner à publier sur le blog :
C'est l'histoire d'une femme de la bonne société bostonienne, donc WASP, c'est-à-dire White anglo-saxon protestant. Elle fréquente dans les salons littéraires de la ville Thomas Jefferson ou Mark Twain.
Cette éducation de bon ton va être bouleversée par un mariage de raison avec un ingénieur des mines qui l'emmènera pour son travail à travers un Ouest encore sauvage, à cotoyer des mineurs de toutes races, à être témoin de l'exploitation et de la pauvreté de ces derniers et à s'ouvrir à la sensualité, dans les limites de ses possibilités et de la société d'alors...
Comme s'ouvre à la sexualité sur les campus de son université la jeune secrétaire du narrateur, petit-fils de l'héroïne, et dans les mêmes limites et les mêmes sentiments, même si les mots déposés sur les émotions qui les sous-tendent, deviennent avec le temps de plus en plus clairs et précis. Qui dit "je" dans les normes d'une société ?
La deuxième mise en perspective, à travers leur filiation et la transmission familiale, est celle du narrateur et de son grand-père. Ce dernier a rejeté toute l'affection de sa femme pour un écart alors qu'il a agi de même. Parviendra-t-il, lui, à pardonner ?
Roman des grands espaces, des grands espoirs et des grandes illusions, pour un siècle qui est toujours le meilleur...
C'est l'histoire d'une femme de la bonne société bostonienne, donc WASP, c'est-à-dire White anglo-saxon protestant. Elle fréquente dans les salons littéraires de la ville Thomas Jefferson ou Mark Twain.
Cette éducation de bon ton va être bouleversée par un mariage de raison avec un ingénieur des mines qui l'emmènera pour son travail à travers un Ouest encore sauvage, à cotoyer des mineurs de toutes races, à être témoin de l'exploitation et de la pauvreté de ces derniers et à s'ouvrir à la sensualité, dans les limites de ses possibilités et de la société d'alors...
Comme s'ouvre à la sexualité sur les campus de son université la jeune secrétaire du narrateur, petit-fils de l'héroïne, et dans les mêmes limites et les mêmes sentiments, même si les mots déposés sur les émotions qui les sous-tendent, deviennent avec le temps de plus en plus clairs et précis. Qui dit "je" dans les normes d'une société ?
La deuxième mise en perspective, à travers leur filiation et la transmission familiale, est celle du narrateur et de son grand-père. Ce dernier a rejeté toute l'affection de sa femme pour un écart alors qu'il a agi de même. Parviendra-t-il, lui, à pardonner ?
Roman des grands espaces, des grands espoirs et des grandes illusions, pour un siècle qui est toujours le meilleur...